Diagnostiquer et analyser son bien
Le diagnostic permet à celui qui le pratique :
de se mettre à la place du candidat à la reprise lors de sa prise de connaissance de la société et d'organiser sa stratégie de cession après l'analyse générale de son affaire,
de rassembler l'ensemble des informations qui seront nécessaires au futur repreneur pour nourrir sa réflexion et prendre sa décision,
d’organiser le montage juridique et financier.
Les différents diagnostics à effectuer lors d’une cession :
Le diagnostic des moyens : il fait le point sur les moyens et les outils professionnels que l'entreprise possède pour exercer son activité. On y évalue ainsi l’état du matériel.
Le diagnostic de l'activité : il analyse du potentiel de l’entreprise sur le marché sur lequel elle évolue. On y évalue sa compétitivité. C’est une étape cruciale, elle détermine à quel niveau la société peut intéresser un repreneur, surtout si c’est un concurrent.
Le diagnostic financier : il permet de dégager les tendances de l'entreprise et d'apprécier sa rentabilité. Cette analyse sert de support pour la réflexion du repreneur sur la pertinence de sa reprise.
Le diagnostic humain : d'une grande importance, il met en avant les compétences de production et les faiblesses de l'équipe. Il évalue aussi l'impact du départ du dirigeant sur l'organisation de l'entreprise et les conséquences sur son activité.
Le diagnostic juridique : indispensable car les aspects juridiques sont omniprésents et touchent une grande majorité des fonctions de l'entreprise.
De plus, le non-respect de certaines obligations peut avoir de graves conséquences pour l'entreprise, comme par exemple la rupture de certains contrats après la vente.
Le diagnostic qualité, sécurité, environnement : il évalue les conséquences d'éventuelles négligences en matière de respect de l'environnement et des normes réglementaires en usage. Il s'agit parfois de choses banales, mais il faut surtout s'assurer que rien ne viendra entraver la vente. A l'inverse découvrir que la mise aux normes est conforme à la législation peur être un élément favorable dans la décision du repreneur.
